ARRÊTER DE FUMER : Quels sont les mécanismes de cette dépendance ?
Lorsqu’on parle de dépendance, il faut savoir qu’il existe trois types de dépendances : la dépendance physique, la dépendance psychologique, et la dépendance comportementale.
De quoi s’agit-il exactement ?
Arrêter de fumer : La dépendance physique au tabac
La dépendance physique s’installe et se développe plutôt rapidement. Elle est due essentiellement à la présence de nicotine. La nicotine est une substance psychoactive, c’est-à-dire qu’elle agit sur le cerveau par le biais des neurones et des neurotransmetteurs. Ceux-ci produisent alors de la dopamine, une hormone procurant de la satisfaction.
A force de répétition, le cerveau s’habitue à la présence de cette substance. Et lorsque la consommation s’arrête, une sensation de malaise apparait : le corps est en manque de nicotine.
Ce manque peut s’exprimer de différentes façons : envies très fortes de fumer, énervement, agitation, nervosité, anxiété, difficultés à se concentrer, à dormir… Lorsque le cerveau est « réapprovisionné » en nicotine, ces signes disparaissent. C’est pourquoi les patchs et gommes à mâcher contenant de la nicotine aident à neutraliser les symptômes de manque de nicotine lorsque l’on arrête de fumer.
Cependant ils ne sont pas miraculeux : ils ne suffisent pas à eux seuls pour mener à bien un arrêt de tabac. D’autres dimensions de la dépendance au tabac sont également à prendre en compte.
Arrêter de fumer : La dépendance psychologique
Chaque personne est unique dans sa personnalité, dans son histoire, dans ses difficultés ou dans ses bonheurs… Certains peuvent avoir une nature stressée et angoissée, d’autres l’humeur triste, d’autres encore souffrir d’ennui et d’insécurité intérieure.
La cigarette peut avoir différents effets et différentes fonctions, elle peut par exemple stimuler quand on est fatigué où calmer lorsqu’on est stressé. Ainsi par exemple quelqu’un de stressé trouvant un apaisement quotidien en consommant des cigarettes risque de se sentir en difficulté lors de l’arrêt de tabac car sa nervosité reviendra alors de façon amplifiée. Il lui faudra alors trouver un autre remède à son angoisse.
Arrêter de fumer : La dépendance comportementale
Également appelée dépendance environnementale. Il arrive que l’on fume des cigarettes essentiellement dans certains lieux, avec certaines personnes ou dans certaines circonstances : lorsqu’on est avec des amis, dans des cafés, dans des soirées, pendant les récréations, à la sortie des cours… Se retrouver dans des situations qui sont habituellement associées à la cigarette suscite l’envie de fumer. Lorsqu’on souhaite arrêter de fumer il faut donc repérer ces situations et les éviter. Si l’on ne peut pas les éviter, il faut alors réfléchir à des petites stratégies qui permettront de faire baisser l’envie.
Comme nous l’avons vu, les mécanismes de la dépendance au tabac sont multiples. Mieux les comprendre c’est se donner plus de chance et de moyens pour mieux s’en détacher…
Le tout est de bien identifier ce qui représente l’essentiel du véritable problème avec cette addiction. La dépendance physique, psychologique ou comportementale. Et bien sûr cela peut être variable d’une personne à un autre.
Alors réfléchissons, la nicotine est donc rapidement éliminée dans le corps, (quatre jours environ),
Portons notre attention sur les patchs, le patch collé sur la peau, apporte une dose de nicotine au corps, la dose dont le corps a besoin. Il est donc logique de penser que si la nicotine était le seul problème, une personne portant un patch ne devrait donc pas avoir envie de fumer.
Cependant, une étude indépendante évalue le taux de réussite des patchs est de 7 % (pas beaucoup n’est-ce pas). Notre méthode évaluée dans trois centres d’hypnose anti tabac en France a un taux de réussite de plus de 90 %.
Pourquoi un écart aussi important ? et bien tout simplement parce-que notre méthode est basée sur les deux autres facteurs de dépendance, la dépendance psychologique et comportementale qui représente le véritable problème. Les patchs eux n’ont aucune incidence sur ces deux facteurs, d’où leur faible taux de réussite.
La cigarette électronique en est le témoin flagrant, écoutez-moi bien, il y a quelque temps, un patient venu pour arrêter de fumer s’installe dans mon fauteuil et me dit :
« Monsieur Maillard, avant de commencer la séance, puis-je vous poser une question ? »
« Voilà, je fume la cigarette électronique depuis un an et dans le produit de cette cigarette et bien il n’y a pas de nicotine, parce-que je n’en veux pas. Pour autant, je n’arrive pas à me passer de la cigarette électronique. Comment ça se fait ? »
Alors pour tous les maîtres à penser qui nous rabâchent que la nicotine est le problème, on tombe un peu sur les fesses n’est-ce pas.
Vous avez sans doute la réponse, j’ai répondu à cette personne, « monsieur, avec la cigarette électronique vous entretenez le problème, le problème étant le geste, vos habitudes, vos rituels. »
Cette personne a d’ailleurs ajouté : « je crois, comme un idiot, avoir créé encore plus de dépendance avec cette cigarette, parce-que j’ai le droit de fumer presque partout, du coup je l’ai toujours au bec. »
Cela peut peut-être vous surprendre mais pour moi la dépendance physique ne représente qu’un faible pourcentage du problème. Le vrai problème est d’ordre psychologique et comportemental.
Et c’est pour cela que notre méthode est redoutable, parce-que c’est justement sur ces deux leviers que nous agissons. Ce qui explique du reste notre exceptionnel taux de réussite.
POURQUOI L’HYPNOSE POUR ARRÊTER DE FUMER
Si vous avez bien lu et bien compris nos articles précédents, vous savez maintenant ce qu’est l’hypnose, un état modifié de conscience, et que vous êtes plusieurs fois par jour sous hypnose, sans forcément vous en rendre compte. Vous pouvez identifier maintenant ces moments, (télévision, voiture, lecture…).
Vous savez également ce qu’est un état hypnotique, un état physiologique naturel, comme respirer. Vous savez surtout, que ce n’est pas tant l’état hypnotique qui est important mais plutôt la qualité du travail que l’on va faire dans cet état. Et que c’est d’ailleurs pour cette raison que les résultats d’une séance d’hypnose peuvent donc varier d’un thérapeute à l’autre.
Maintenant, vous savez aussi quels sont les différents mythes et intox sur l’hypnose, ce qu’elle est et surtout aussi, ce qu’elle n’est pas.
Si quelques données vous sont encore étrangères. Je vous invite à rechercher dans notre base de données d’articles publiés ou vous trouverez forcement toutes ces explications
Récapitulons maintenant tout cela. Vous avez peut-être fait plusieurs tentatives pour arrêter de fumer et vous avez échoué. Les raisons vous les avez sans doute maintenant comprises. Parce-que tout simplement vous l’aviez décidé consciemment, donc avec seulement 10 % de votre potentiel total.
L’efficacité de l’hypnose résulte du fait que nous allons stimuler votre inconscient afin qu’il valide lui aussi le projet d’arrêter de fumer facilement. Et, comme l’inconscient représente globalement 90 % de votre potentiel total. Le calcul est simple, 90 + 10 = 100 %, donc plus aucun conflit intérieur.
En fait, le but d’une bonne séance d’hypnose est de faire de votre inconscient un véritable allier et non un adversaire pour arrêter de fumer SANS SOUFFRANCE.
Et si vous remplissez toutes les conditions pour réussir et allons-y maintenant.
A bientôt.
Lionel MAILLARD.